De 1800 à aujourd'hui, la mise en scène s'est progressivement revendiquée comme un art à part entière. Cet ouvrage fait la synthèse des principales évolutions esthétiques et des débats idéologiques qui ont jalonné son histoire, afin d'éclairer le présent. Sans se cantonner au théâtre français, il s'ouvre au champ européen ou international, en évoquant les oeuvres et les artistes qui constituent des modèles, ou dont l'influence est demeurée forte sur la création d'aujourd'hui : Antoine, Lugné-Poe, Stanislavski, Craig, Meyerhold, Copeau, Jouvet, Dullin, Jaques-Dalcroze, Schlemmer, Gémier, Vilar, Brecht, Grotowski, Kantor, Mnouchkine, Brook…
Novembre 2010, 256 p.
ISBN : 978-2-13-057641-9
15 euros
Editeur: PUF
Novembre 2010, 256 p.
ISBN : 978-2-13-057641-9
15 euros
Editeur: PUF
Table des matières
Introduction
PREMIÈRE PARTIE. — L'INVENTION D'UN ART (1800-1900), par Alice Folco
I. L’ère du grand public
Le marché des spectateurs
Tentatives de modification des conditions de réception des spectacles
II. La concurrence entre le texte et la mise en scène
Une mise en scène subordonnée à l’art dramatique ?
L’impératif dramaturgique ou la défense des auteurs
III. L’optique de la scène
La complexification de la décoration théâtrale
La mise en scène à l’heure « industrielle »
Unifier la représentation
IV. L’acteur, de la déclamation à l’incarnation
En quête de naturel
Vers l’incarnation naturaliste
Supprimer l’acteur ou le modèle de la marionnette
DEUXIÈME PARTIE. — LE METTEUR EN SCÈNE, MAÎTRE DU JEU (1900-1945), par Ariane Martinez
I. (Ré)former l’acteur : les anti-conservatoires
L’Institut Jaques-Dalcroze d’Hellerau (1910-1914) : de la gymnastique rythmique à la plastique des corps
L’Arena Goldoni de Craig à Florence (1913-1914) : hommes de théâtre et sur-marionnettes
Deux écoles jumelles : Le Vieux-Colombier de Copeau (1920-1924) et L’Atelier de Dullin (1921-1949)
Le Bauhaus de Schlemmer (1921-1929)
Du Studio de Meyerhold (1913-1917) à la biomécanique (1921-1922)
II. Servir le texte, s’en servir ou s’en passer ?
Le répertoire renouvelé : Copeau, Jouvet, Dullin, Baty
Au service des auteurs nouveaux : Jouvet et Giraudoux, Barrault et Claudel
Meyerhold, « auteur de la mise en scène »
Craig et le rejet de la littérature dramatique
Le drame bousculé : l’action des avant-gardes
Artaud : le metteur en scène s’arroge tous les droits
III. L’espace quitte la figuration
Le renouveau de la peinture de scène
Appia et l’art du volume
Craig ou l’espace architectonique
Le « tréteau nu » selon Copeau
La machine à jouer constructiviste de Meyerhold
Piscator, la scène cinématique
IV. À la rencontre du public
Éduquer le public : le théâtre d’art
Fédérer le public : le théâtre populaire
Provoquer le public : les avant-gardes
Rendre le public acteur : le théâtre politique
TROISIÈME PARTIE. — LA SCÈNE ÉMANCIPÉE (1945 à nos jours), par Bénédicte Boisson
I. Le texte, un élément de la mise en scène
À l’écoute du texte
La scène, interprète du texte
Logiques de plateau
II. À la recherche du public
Décentralisation théâtrale et démocratisation de la culture
Communion impossible – division souhaitée
1968 et la question du « non-public »
La fin de l’ère « scénocratique »
Des individus singuliers
III. Être en scène
L’acteur total
L’acteur performer
Une présence en creux
L’acteur et les nouveaux médias
IV. La frontalité en questions
Simplicité/magnificence
Sortir du cadre
Les scènes hétérogènes
Espaces sensibles
Conclusion
Bibliographie
Liste des encadrés
Liste des illustrations
Index
PREMIÈRE PARTIE. — L'INVENTION D'UN ART (1800-1900), par Alice Folco
I. L’ère du grand public
Le marché des spectateurs
Tentatives de modification des conditions de réception des spectacles
II. La concurrence entre le texte et la mise en scène
Une mise en scène subordonnée à l’art dramatique ?
L’impératif dramaturgique ou la défense des auteurs
III. L’optique de la scène
La complexification de la décoration théâtrale
La mise en scène à l’heure « industrielle »
Unifier la représentation
IV. L’acteur, de la déclamation à l’incarnation
En quête de naturel
Vers l’incarnation naturaliste
Supprimer l’acteur ou le modèle de la marionnette
DEUXIÈME PARTIE. — LE METTEUR EN SCÈNE, MAÎTRE DU JEU (1900-1945), par Ariane Martinez
I. (Ré)former l’acteur : les anti-conservatoires
L’Institut Jaques-Dalcroze d’Hellerau (1910-1914) : de la gymnastique rythmique à la plastique des corps
L’Arena Goldoni de Craig à Florence (1913-1914) : hommes de théâtre et sur-marionnettes
Deux écoles jumelles : Le Vieux-Colombier de Copeau (1920-1924) et L’Atelier de Dullin (1921-1949)
Le Bauhaus de Schlemmer (1921-1929)
Du Studio de Meyerhold (1913-1917) à la biomécanique (1921-1922)
II. Servir le texte, s’en servir ou s’en passer ?
Le répertoire renouvelé : Copeau, Jouvet, Dullin, Baty
Au service des auteurs nouveaux : Jouvet et Giraudoux, Barrault et Claudel
Meyerhold, « auteur de la mise en scène »
Craig et le rejet de la littérature dramatique
Le drame bousculé : l’action des avant-gardes
Artaud : le metteur en scène s’arroge tous les droits
III. L’espace quitte la figuration
Le renouveau de la peinture de scène
Appia et l’art du volume
Craig ou l’espace architectonique
Le « tréteau nu » selon Copeau
La machine à jouer constructiviste de Meyerhold
Piscator, la scène cinématique
IV. À la rencontre du public
Éduquer le public : le théâtre d’art
Fédérer le public : le théâtre populaire
Provoquer le public : les avant-gardes
Rendre le public acteur : le théâtre politique
TROISIÈME PARTIE. — LA SCÈNE ÉMANCIPÉE (1945 à nos jours), par Bénédicte Boisson
I. Le texte, un élément de la mise en scène
À l’écoute du texte
La scène, interprète du texte
Logiques de plateau
II. À la recherche du public
Décentralisation théâtrale et démocratisation de la culture
Communion impossible – division souhaitée
1968 et la question du « non-public »
La fin de l’ère « scénocratique »
Des individus singuliers
III. Être en scène
L’acteur total
L’acteur performer
Une présence en creux
L’acteur et les nouveaux médias
IV. La frontalité en questions
Simplicité/magnificence
Sortir du cadre
Les scènes hétérogènes
Espaces sensibles
Conclusion
Bibliographie
Liste des encadrés
Liste des illustrations
Index
Les auteurs
* Bénédicte Boisson est maître de conférences en Études théâtrales à l'Université Rennes 2 – Haute-Bretagne. Ses recherches portent sur les esthétiques contemporaines, sur les notions de présence et de co-présence ainsi que sur les relations entre scène et salle.
* Alice Folco est maître de conférences en Arts du spectacle à l'Université Stendhal-Grenoble III. Agrégée de Lettres Modernes et titulaire d'un doctorat en Études théâtrales, intitulé Dramaturgie de Mallarmé, ses recherches actuelles portent sur l'histoire du théâtre au XIXe siècle.
* Ariane Martinez est maître de conférences en Arts du spectacle à l'Université Stendhal- Grenoble III. Agrégée de Lettres Modernes et ancienne élève de l'ENS-LSH (Lyon), elle a publié La Pantomime, théâtre en mineur, 1880-1945 aux Presses de la Sorbonne Nouvelle en 2008.
http://www.puf.com/wiki/Autres_Collections:La_mise_en_sc%C3%A8ne_th%C3%A9%C3%A2trale_de_1800_%C3%A0_nos_jours
* Alice Folco est maître de conférences en Arts du spectacle à l'Université Stendhal-Grenoble III. Agrégée de Lettres Modernes et titulaire d'un doctorat en Études théâtrales, intitulé Dramaturgie de Mallarmé, ses recherches actuelles portent sur l'histoire du théâtre au XIXe siècle.
* Ariane Martinez est maître de conférences en Arts du spectacle à l'Université Stendhal- Grenoble III. Agrégée de Lettres Modernes et ancienne élève de l'ENS-LSH (Lyon), elle a publié La Pantomime, théâtre en mineur, 1880-1945 aux Presses de la Sorbonne Nouvelle en 2008.
http://www.puf.com/wiki/Autres_Collections:La_mise_en_sc%C3%A8ne_th%C3%A9%C3%A2trale_de_1800_%C3%A0_nos_jours