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Avant que l’artiste Maria Malibran n’arrive sur scène, Giuditta Pasta était considérée comme « La diva » par excellence, celle qui dominait les théâtres européens, sans que l’on puisse lui désigner réellement d’adversaires. Le duel entre la Malibran et la Pasta s’écrit dans la première moitié du XIXe siècle, construit par les témoins et les sensibilités de l'époque, la presse bien évidemment, mais aussi par les directeurs de théâtre pour qui la rivalité est un bon argument publicitaire, les chroniqueurs, les écrivains et même le public de l’âge romantique. Dans les journaux musicaux des années 1828-1835, il devient très à la mode de comparer les deux artistes qui possèdent indéniablement un certain nombre de points communs mais aussi des talents et des personnalités qui paraissent diverger. Dans quelle mesure ce duel peut-il s’approcher d’une certaine forme de « vérité historique » ? En fait, d’après les critiques, Maria Malibran est la seule à avoir un jeu scénique capable de rivaliser avec la grande tragédienne mais dans un style apparemment complètement opposé. À cet égard, le critique mélomane Henri Blaze de Bury établit une nouvelle fois une confrontation entre les deux artistes dans un bel article de la Revue des deux mondes écrit en 1856 en opposant « le marbre et la panthère ».
Catherine Menciassi-Authier est historienne, enseignante et conférencière. Elle est diplômée d’un doctorat d’histoire et de musicologie à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en Yvelines et de l’École du Louvre. Elle est l’auteur d’une thèse intitulée « De Tancrède à Norma : la construction d’une diva internationale Giuditta Pasta (1797-1865) » et d’un ouvrage Femmes d’exception, femmes d’influence, une histoire des courtisanes au XIXe siècle, publié chez Armand Colin en 2015. Elle vient de publier un article intitulé « Giuditta Pasta, muse de Vincenzo Bellini » dans la revue Musicologies Nouvelles, portant sur les « Musiciennes. Créatrices et inspiratrices d’hier à aujourd’hui ».
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Catherine Menciassi-Authier est historienne, enseignante et conférencière. Elle est diplômée d’un doctorat d’histoire et de musicologie à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en Yvelines et de l’École du Louvre. Elle est l’auteur d’une thèse intitulée « De Tancrède à Norma : la construction d’une diva internationale Giuditta Pasta (1797-1865) » et d’un ouvrage Femmes d’exception, femmes d’influence, une histoire des courtisanes au XIXe siècle, publié chez Armand Colin en 2015. Elle vient de publier un article intitulé « Giuditta Pasta, muse de Vincenzo Bellini » dans la revue Musicologies Nouvelles, portant sur les « Musiciennes. Créatrices et inspiratrices d’hier à aujourd’hui ».