La « mise en scène » est une notion nouvelle et complexe. D’une part, elle ne se limite pas à l’organisation matérielle, à la partie visible de la représentation à laquelle assiste le spectateur. Elle comporte une dimension créative et relève de faits socio-esthétiques. D’autre part, son sens est « embrouillé », la critique théâtrale se servant abondamment du terme « mise en scène », pour évoquer indifféremment le spectacle, l’opis, c’est-à-dire la « présentation scénique » ou le projet esthétique et politique du metteur en scène. Elle recoupe à la fois théorie et pratique. L’idée de « mise en scène », au sens donné par Antoine en France au début du XXe siècle, est rejetée par la plupart des spécialistes du théâtre d’Ancien Régime qui, concédant que des décisions sont prises par les acteurs aux XVIIe et XVIIIe siècles (jeu de l’acteur, jeux de scène, décor…), réfutent pourtant l’idée qu’il pût y avoir, au théâtre, un ou des « professionnels » du spectacle capables de faire un travail artistique autonome et d’interpréter de manière personnelle un texte dont il n’est ou dont ils ne sont pas l’auteur. Le terme de « mise en scène » est ainsi jugé anachronique, voire abusif. Mais, devrait-on vraiment éviter toute utilisation du terme ou, au contraire, interroger cette définition en tentant de comprendre en quoi les acteurs ont pu, au XVIIIe siècle, contrôler le sens de la représentation, notamment en matière de reprises, et régler effectivement le théâtre ? Qu’entend-on donc par « mise en scène » lorsque l’on aborde le théâtre d’Ancien Régime ? Ne peut-on parler que d’organisation matérielle puisque la mise en scène « intérieure », au sens d’Antoine, est une notion moderne ? Ou devrait-on nuancer cette vision tranchée de l’histoire du théâtre, qui ne peut concilier partie matérielle et interprétation d’une œuvre avant la fin du XIXe siècle ni d’ailleurs concevoir qu’il pût y avoir, au siècle précédent, une forme de « signature » ou de proposition artistique par une troupe, comme par exemple celle de la Comédie-Française ? Cette étude, fondée sur des documents pour la très grande majorité d’entre eux inédits, entend montrer comment l’actualisation des pièces du répertoire à partir de choix esthétiques, tout comme leur adaptation par la troupe, participèrent pleinement de ce qu’est, à proprement parler, la « mise en scène » et concoururent à faire émerger les principes, bien avant le XIXe siècle, de ce qui constitue la « mise en scène moderne ».
Canular n°18 - 2 - Pièces de Charles-Simon FavartNiveau moyenRetrouvez les véritables titres des pièces de Favart. Attention aux pièges tendus par notre farceur de service !
Les Deux Tunnels
La Poire de Bezons Le Cale-bourgeois La Chercheuse de cris La Fête des Saints Clous Le Prix de sa terre L'Hippo. est par ici Le Toc de village Noix de cajou Les Mamours à la noix Cimetière assiégé Menhir et Beurette Les Dindes dansantes Crouton et Rosette Les Amours de Baston et Bas-se-tiennent La Serre vante mes tresses Minette à la tour Les Trois Soutanes ou Soliman fécond Aneth et Lupin L'Onglet à bords doux La Fée Prunelle ou Ce qui plaît aux cames La Rombière de Salency Le Bel Larsen Réponses ci-dessous. Answers below.
1734 : Les Deux Jumelles
1735 : La Foire de Bezons 1738 : Le Bal bourgeois 1741 : La Chercheuse d'esprit 1741 : La Fête de Saint-Cloud 1742 : Le Prix de Cythère 1742 : Hippolyte et Aricie 1743 : Le Coq de village 1744 : Acajou 1747 : Les Amours grivois 1748 : Cythère assiégée 1750 : Zéphire et Fleurette 1751 : Les Indes dansantes 1753 : Raton et Rosette 1753 : Les Amours de Bastien et Bastienne 1755 : La Servante maîtresse 1755 : Ninette à la cour 1761 : Les Trois Sultanes ou Soliman Second 1762 : Annette et Lubin 1763 : L'Anglais à Bordeaux 1765 : La Fée Urgèle ou Ce qui plaît aux dames 1769 : La Rosière de Salency 1773 : La Belle Arsène Sabine Chaouche
03/31/2017
Publication: "Creation and Economy of Stage Costumes. 16th-19th century" ed by Sabine ChaouchePublication type: Journal
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Friday, May 17th 2013
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A paraître bientôt...La Mise en scène du répertoire à la Comédie-Française (1680-1815), 955 p. Par Sabine Chaouche
Paris, Honoré Champion, Les Dix-Huitièmes Siècles, n°166. ISBN 978-2-7453-2497-9
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