Université Paris IV - Sorbonne
Ecole doctorale IV
EA 1496 - ELCI littérature et culture italiennes, UFR d'Italien et Roumain
Doctorat international en études italiennes,
Université Paris-Sorbonne, Université de Florence, Université de Bonn
Sous la direction de M. le Professeur Andrea Fabiano
Composition du jury :
Mme Françoise Decroisette (Université Paris VIII)
M. Andrea Fabiano (Université Paris-Sorbonne)
M. Paul Geyer (Université de Bonn)
Mme Paola Luciani (Université de Florence)
M. Dominique Quéro (Université Paris-Sorbonne)
Lundi 29 novembre à 14h00
IUFM de Paris (salle 307)
56, Boulevard des Batignolles, 75017 Paris
Métro Villiers ou Rome
Ecole doctorale IV
EA 1496 - ELCI littérature et culture italiennes, UFR d'Italien et Roumain
Doctorat international en études italiennes,
Université Paris-Sorbonne, Université de Florence, Université de Bonn
Sous la direction de M. le Professeur Andrea Fabiano
Composition du jury :
Mme Françoise Decroisette (Université Paris VIII)
M. Andrea Fabiano (Université Paris-Sorbonne)
M. Paul Geyer (Université de Bonn)
Mme Paola Luciani (Université de Florence)
M. Dominique Quéro (Université Paris-Sorbonne)
Lundi 29 novembre à 14h00
IUFM de Paris (salle 307)
56, Boulevard des Batignolles, 75017 Paris
Métro Villiers ou Rome
Position de thèse
La seconde moitié du XVIIIe siècle est une période de recherche et d’expérimentation
dramatiques qui se traduisent, au sein de la programmation du théâtre de la Comédie-
Italienne de Paris, en la conception d’une soixantaine de canevas italiens inédits, mis en
scène par les acteurs-auteurs de la troupe italienne du théâtre entre 1760 et 1779,
année de la « suppression » du genre italien. À travers le dépouillement des sources
périodiques, contenant les résumés des soirées et les récits des performances, et des
registres du théâtre, ouvrant l’accès aux effectifs des troupes, cette thèse propose la
reconstitution du répertoire de pièces italiennes d’acteur et l’étude de la dramaturgie de
ce spectacle parisien durant la seconde moitié du XVIIIe siècle. À partir des années
1760, la pratique de la scène et les modalités créatives de la commedia dell’arte migrent
vers les dramaturgies adjacentes à l’intérieur du répertoire mixte, français et italien de
la Comédie-Italienne, en donnant lieu à des phénomènes d’« hybridation » permettant
de pérenniser la dramaturgie italienne et la « pratique » scénique des comédiens
italiens, à l’intérieur des comédies des dramaturges français qui écrivent pour ce
théâtre : J.-F. Cailhava de l’Estandoux et de J.-P. Claris de Florian. Il faut alors relire la «
suppression » du genre italien en 1779, en les termes d’une « ré-existence », en étudiant
la portée globale du répertoire et de la dramaturgie italienne, du point de vue de leur
évolution au sein du contexte productif et de la palette représentative de la Comédie-
Italienne.
dramatiques qui se traduisent, au sein de la programmation du théâtre de la Comédie-
Italienne de Paris, en la conception d’une soixantaine de canevas italiens inédits, mis en
scène par les acteurs-auteurs de la troupe italienne du théâtre entre 1760 et 1779,
année de la « suppression » du genre italien. À travers le dépouillement des sources
périodiques, contenant les résumés des soirées et les récits des performances, et des
registres du théâtre, ouvrant l’accès aux effectifs des troupes, cette thèse propose la
reconstitution du répertoire de pièces italiennes d’acteur et l’étude de la dramaturgie de
ce spectacle parisien durant la seconde moitié du XVIIIe siècle. À partir des années
1760, la pratique de la scène et les modalités créatives de la commedia dell’arte migrent
vers les dramaturgies adjacentes à l’intérieur du répertoire mixte, français et italien de
la Comédie-Italienne, en donnant lieu à des phénomènes d’« hybridation » permettant
de pérenniser la dramaturgie italienne et la « pratique » scénique des comédiens
italiens, à l’intérieur des comédies des dramaturges français qui écrivent pour ce
théâtre : J.-F. Cailhava de l’Estandoux et de J.-P. Claris de Florian. Il faut alors relire la «
suppression » du genre italien en 1779, en les termes d’une « ré-existence », en étudiant
la portée globale du répertoire et de la dramaturgie italienne, du point de vue de leur
évolution au sein du contexte productif et de la palette représentative de la Comédie-
Italienne.