De Talma aux premiers acteurs du cinéma, les mutations du jeu héroïque comme les phénomènes d’héroïsation de la figure de l’acteur soulèvent des questions esthétiques, culturelles et politiques. Alors que le jeu héroïque hésite entre le code tragique et le génie naturel, on observe dans les années 1830 la naissance de « héros populaires », identifiés aux personnages ou aux acteurs romantiques. Au fil du siècle, les « héros consensuels » laissent place aux « héros impersonnels », manifestations d’une crise des valeurs comme d’un renouveau dramaturgique.
Centré sur le paysage théâtral français, l’ouvrage ouvre des perspectives du côté de l’Allemagne, de l’Espagne, de la Russie et de l’Italie. Il explore le caractère mouvant, dynamique, souvent paradoxal ou contradictoire, de l’alliance du héros et de l’acteur au XIXe siècle.
Olivier Bara est professeur de littérature française du XIXe siècle et d’arts de la scène à l’Université Lumière Lyon 2. Spécialiste du théâtre romantique, il a notamment publié Le Théâtre de l’Opéra-Comique sous la Restauration (Olms, 2001), Le Sanctuaire des illusions : George Sand et le théâtre (PUPS, 2010), et dirigé le numéro « Lectures sociocritiques du théâtre » de la revue Études littéraires (2012).
Mireille Losco-Lena est professeure d’études théâtrales et directrice de la recherche à l’ENSATT (Lyon). Elle travaille sur la dramaturgie et la mise en scène en France depuis la fin du XIXe siècle. Elle consacre ses travaux récents à la pénétration de l’épistémè scientifique dans le champ du théâtre. Elle a publié La Scène symboliste : pour un théâtre spectral (ELLUG, 2010) et « Rien n’est plus drôle que le malheur » : du comique et de la douleur dans les écritures dramatiques contemporaines (PUR, 2011).
Anne Pellois est maître de conférences en études théâtrales au sein du département des Arts de l’ENS de Lyon. Auteure d’une thèse et d’articles sur le théâtre symboliste, elle travaille sur les pratiques et les théories de l’acteur et du jeu aux XIXe et XXe siècles, jusqu’à l’époque contemporaine (notamment par l’étude de pratiques collectives, comme celle du Tg STAN).
Centré sur le paysage théâtral français, l’ouvrage ouvre des perspectives du côté de l’Allemagne, de l’Espagne, de la Russie et de l’Italie. Il explore le caractère mouvant, dynamique, souvent paradoxal ou contradictoire, de l’alliance du héros et de l’acteur au XIXe siècle.
Olivier Bara est professeur de littérature française du XIXe siècle et d’arts de la scène à l’Université Lumière Lyon 2. Spécialiste du théâtre romantique, il a notamment publié Le Théâtre de l’Opéra-Comique sous la Restauration (Olms, 2001), Le Sanctuaire des illusions : George Sand et le théâtre (PUPS, 2010), et dirigé le numéro « Lectures sociocritiques du théâtre » de la revue Études littéraires (2012).
Mireille Losco-Lena est professeure d’études théâtrales et directrice de la recherche à l’ENSATT (Lyon). Elle travaille sur la dramaturgie et la mise en scène en France depuis la fin du XIXe siècle. Elle consacre ses travaux récents à la pénétration de l’épistémè scientifique dans le champ du théâtre. Elle a publié La Scène symboliste : pour un théâtre spectral (ELLUG, 2010) et « Rien n’est plus drôle que le malheur » : du comique et de la douleur dans les écritures dramatiques contemporaines (PUR, 2011).
Anne Pellois est maître de conférences en études théâtrales au sein du département des Arts de l’ENS de Lyon. Auteure d’une thèse et d’articles sur le théâtre symboliste, elle travaille sur les pratiques et les théories de l’acteur et du jeu aux XIXe et XXe siècles, jusqu’à l’époque contemporaine (notamment par l’étude de pratiques collectives, comme celle du Tg STAN).