L’argumentation fait partie de la rhétorique ou art du discours.
Il s’agit de convaincre quelqu’un, de le persuader du bien-fondé de sa thèse à l’aide d’un raisonnement pertinent : l’argumentation vise donc à avoir un effet précis sur le destinataire du discours.
L’argumentation comporte des arguments et des exemples, et une organisation logique. Lors d’un débat, on expose ou confronte plusieurs points de vue. On défend ou réfute la thèse de quelqu’un d’autre. Lorsqu’on défend son propre point de vue, on doit utiliser des procédés rhétoriques (figures de style ou figures de pensée ; mots-jalons) et avoir une stratégie discursive (que veut-on dire ?; comment le dire ?; comment contrer les arguments de l’autre ?; comment persuader ?). On peut aussi avoir recours à l’émotion (au pathétique ou pathos) pour toucher l’interlocuteur.
Pour bien argumenter, il faut d’abord bien comprendre le sujet du débat mais aussi les principes de la communication.
Schéma de la communication :
Emetteur/ destinateur ► Message ► Récepteur/ destinataire
Celui qui s’adresse à quelqu'un > Code (langage, langue) et canal (voix, écriture) > celui auquel il s'adresse
Les fonctions du langage :
La fonction expressive : l’émetteur parle de lui, le message est centré sur lui.
La fonction impressive/ conative : l’émetteur veut faire impression sur le récepteur.
La fonction référentielle : le message est centré sur le référent (il porte sur 1 ou plusieurs éléments de la réalité, ou sur une situation).
La fonction de contact/ phatique : le message sert à établir et à préserver la communication.
La fonction métalinguistique : éléments du code non connus du destinataire, qui sont expliqués dans le message (explication).
La fonction poétique : il y a jeu sur le message (le contenu peut être par exemple recréer).
Quelques figures de style :
L’anaphore : répéter un même mot plusieurs fois dans une phrase ou dans plusieurs phrases.
L’apostrophe : s’adresser à quelqu’un directement en l’interpelant. Ex : Dieu ! ne m’abandonne pas !
La suspension : phrase ou sens suspendu car non terminés.
La parenthèse : insérer un commentaire dans une phrase.
La synecdoque (emploi d’un mot qui est un élément, pour dire le tout : ex : la voile pour dire le bateau)
L’antonomase : nom qui devient représentatif d’un type (ex : un Harpagon pour dire un avare)
La périphrase : emploi d’un groupe de mots ou d’une phrase pour évoquer une chose (ex : « le conseiller des grâces » pour dire « le miroir »)
La comparaison
L’analogie : parler de quelque chose et faire un rapprochement avec quelque chose d’autre.
L’oxymore : associer deux idées opposées. ex : un jour obscur/ une nuit lumineuse.
La prosopopée : discours attribué à quelqu’un qui est absent et que l’on fait parler (on parle donc à sa place)
La litote : atténuer la vérité, en parlant de quelqu’un ou de quelque chose, tout en affirmant néanmoins ce que l’on dit. Ex : Cette jeune fille n’est pas sotte.
Les mots-jalons et les idées exprimées :
Succession : et ; aussi ; également ; en outre ; d’autre part…
Cause : car ; parce que ; étant donné que…
Conséquence : alors ; donc ; c’est pourquoi…
Opposition/objection : mais ; en revanche ; au contraire ; pourtant ; néanmoins ; or…
Concession : certes ; bien que ; il est vrai que…
Il s’agit de convaincre quelqu’un, de le persuader du bien-fondé de sa thèse à l’aide d’un raisonnement pertinent : l’argumentation vise donc à avoir un effet précis sur le destinataire du discours.
L’argumentation comporte des arguments et des exemples, et une organisation logique. Lors d’un débat, on expose ou confronte plusieurs points de vue. On défend ou réfute la thèse de quelqu’un d’autre. Lorsqu’on défend son propre point de vue, on doit utiliser des procédés rhétoriques (figures de style ou figures de pensée ; mots-jalons) et avoir une stratégie discursive (que veut-on dire ?; comment le dire ?; comment contrer les arguments de l’autre ?; comment persuader ?). On peut aussi avoir recours à l’émotion (au pathétique ou pathos) pour toucher l’interlocuteur.
Pour bien argumenter, il faut d’abord bien comprendre le sujet du débat mais aussi les principes de la communication.
Schéma de la communication :
Emetteur/ destinateur ► Message ► Récepteur/ destinataire
Celui qui s’adresse à quelqu'un > Code (langage, langue) et canal (voix, écriture) > celui auquel il s'adresse
Les fonctions du langage :
La fonction expressive : l’émetteur parle de lui, le message est centré sur lui.
La fonction impressive/ conative : l’émetteur veut faire impression sur le récepteur.
La fonction référentielle : le message est centré sur le référent (il porte sur 1 ou plusieurs éléments de la réalité, ou sur une situation).
La fonction de contact/ phatique : le message sert à établir et à préserver la communication.
La fonction métalinguistique : éléments du code non connus du destinataire, qui sont expliqués dans le message (explication).
La fonction poétique : il y a jeu sur le message (le contenu peut être par exemple recréer).
Quelques figures de style :
L’anaphore : répéter un même mot plusieurs fois dans une phrase ou dans plusieurs phrases.
L’apostrophe : s’adresser à quelqu’un directement en l’interpelant. Ex : Dieu ! ne m’abandonne pas !
La suspension : phrase ou sens suspendu car non terminés.
La parenthèse : insérer un commentaire dans une phrase.
La synecdoque (emploi d’un mot qui est un élément, pour dire le tout : ex : la voile pour dire le bateau)
L’antonomase : nom qui devient représentatif d’un type (ex : un Harpagon pour dire un avare)
La périphrase : emploi d’un groupe de mots ou d’une phrase pour évoquer une chose (ex : « le conseiller des grâces » pour dire « le miroir »)
La comparaison
L’analogie : parler de quelque chose et faire un rapprochement avec quelque chose d’autre.
L’oxymore : associer deux idées opposées. ex : un jour obscur/ une nuit lumineuse.
La prosopopée : discours attribué à quelqu’un qui est absent et que l’on fait parler (on parle donc à sa place)
La litote : atténuer la vérité, en parlant de quelqu’un ou de quelque chose, tout en affirmant néanmoins ce que l’on dit. Ex : Cette jeune fille n’est pas sotte.
Les mots-jalons et les idées exprimées :
Succession : et ; aussi ; également ; en outre ; d’autre part…
Cause : car ; parce que ; étant donné que…
Conséquence : alors ; donc ; c’est pourquoi…
Opposition/objection : mais ; en revanche ; au contraire ; pourtant ; néanmoins ; or…
Concession : certes ; bien que ; il est vrai que…
