Notes de bas de page et références
Les notes, dans une dissertation non manuscrite (in word processed essay) servent à apporter des renseignements qui ne sont pas directement en rapport avec la démonstration ou qui pourraient la parasiter, dans le cas d’une étude.
Il faut éviter les digressions dans l’analyse et les rejeter en notes. Celles-ci sont donc toutes les informations complémentaires : par exemple les références (d’une citation, d’un article, d’un ouvrage) ; une précision que l’on apporte sur un point particulier etc... Les notes doivent être précises. Elles répondent à des conventions typographiques spécifiquement françaises.
► Faire des références en note de bas de page dans une dissertation non manuscrite
■ à un ouvrage
On doit indiquer : le nom de l’auteur, le prénom, le Titre de l’ouvrage (en italique), le lieu d’édition, l’éditeur, l’année de publication. Notez que le premier nom commun du titre porte toujours une majuscule lorsqu'il n'est pas le premier mot du titre.
Exemples :
Prost, A., Petite Histoire de la France, Paris, Armand Colin, 1997.
Becker, J.-J., Histoire politique de la France depuis 1945, Paris, Armand Colin, 1992.
Exemple :
Engel, Johann Jacob, Idées sur le geste et l’action théâtrale, Paris, J. Jansen et Cie, 1795 ; réed. Genève, Slatkine reprints, 1979.
Diderot, Denis, Paradoxe sur le comédien, (in) Œuvres esthétiques, éd. Paul Vernière, Paris, Dunod, 1994.
■ à un périodique
Doivent figurer le titre du périodique en italique (avec des majuscules à certains mots), le numéro et/ou le mois, l’année. Le périodique peut être abrégé : par exemple Revue d’Histoire Littéraire de la France qui peut aussi s’écrire R.H.L.F.
Exemples :
Littératures Classiques, n°22, 1994.
Revues des Sciences Humaines, 186-187, 1982.
Europe, 539, mars 1974.
■ à un article
Doivent figurer le Nom de l’auteur, le Prénom, entre guillemets le titre de l’article, la revue (en italique), le numéro, l’année, les pages.
Attention !
On n'écrit jamais: pp. 12-16, mais p. 12-16.
Exemples :
Moureau, François, Les Comédiens-Italiens et la Cour de France (1664-1697) », XVIIe Siècle, n° 130, janvier-mars 1981, p. 63-81.
Dandrey, Patrick, « L’amour est un mal, le guérir est un bien », Littératures Classiques, n°17, 1992, p. 275-294.
Exemples :
Pasquier, Pierre, « Déclamation dramatique et actio oratoire à l’âge classique en France », (in) L’Acteur en son métier, dir. Didier Souiller et Philippe Baron, éd. Université de Dijon, 1997, p. 143-163
Le Guern, Michel, « Sur la place des questions des styles dans les traités de rhétorique de l’âge classique », (in) Actes du colloque « Qu’est-ce que le style ? », dir. Georges Molinié, Paris, PUF, 1994, p. 581-624.
Lors de la première occurrence on inscrit :
Nom de l’auteur, Prénom, Titre, Lieu d’édition, Editeur, année, page.
Puis :
Op. cit., + Titre de l’ouvrage, + page.
(Op. cit. signifie : œuvre citée)
Lorsque les passages cités se suivent et sont tous tirés du même livre, il n'est pas nécessaire de répéter à chaque fois les informations sur l'auteur, le titre, le lieu d'édition, l'éditeur et l'année de publication. On procède de la manière suivant dans les notes de bas de page :
Première note :
Nom de l’auteur, Prénom, Titre, Lieu d’édition, Editeur, année, page.
2e note :
Ibid., + page.
3e note :
Id., + page.
Il faut éviter les digressions dans l’analyse et les rejeter en notes. Celles-ci sont donc toutes les informations complémentaires : par exemple les références (d’une citation, d’un article, d’un ouvrage) ; une précision que l’on apporte sur un point particulier etc... Les notes doivent être précises. Elles répondent à des conventions typographiques spécifiquement françaises.
► Faire des références en note de bas de page dans une dissertation non manuscrite
■ à un ouvrage
On doit indiquer : le nom de l’auteur, le prénom, le Titre de l’ouvrage (en italique), le lieu d’édition, l’éditeur, l’année de publication. Notez que le premier nom commun du titre porte toujours une majuscule lorsqu'il n'est pas le premier mot du titre.
Exemples :
Prost, A., Petite Histoire de la France, Paris, Armand Colin, 1997.
Becker, J.-J., Histoire politique de la France depuis 1945, Paris, Armand Colin, 1992.
- Si le livre a été réédité, la première édition doit être indiquée, suivie d’un point-virgule, avec « réed. » suivi du lieu d’édition, de l’éditeur, et de l’année.
Exemple :
Engel, Johann Jacob, Idées sur le geste et l’action théâtrale, Paris, J. Jansen et Cie, 1795 ; réed. Genève, Slatkine reprints, 1979.
- Si le livre fait partie d’un groupement d’œuvres, on rajoute (in) et si elles sont éditées par un critique, on rajoute « éd. » + prénom et nom du critique :
Diderot, Denis, Paradoxe sur le comédien, (in) Œuvres esthétiques, éd. Paul Vernière, Paris, Dunod, 1994.
■ à un périodique
Doivent figurer le titre du périodique en italique (avec des majuscules à certains mots), le numéro et/ou le mois, l’année. Le périodique peut être abrégé : par exemple Revue d’Histoire Littéraire de la France qui peut aussi s’écrire R.H.L.F.
Exemples :
Littératures Classiques, n°22, 1994.
Revues des Sciences Humaines, 186-187, 1982.
Europe, 539, mars 1974.
■ à un article
Doivent figurer le Nom de l’auteur, le Prénom, entre guillemets le titre de l’article, la revue (en italique), le numéro, l’année, les pages.
Attention !
On n'écrit jamais: pp. 12-16, mais p. 12-16.
Exemples :
Moureau, François, Les Comédiens-Italiens et la Cour de France (1664-1697) », XVIIe Siècle, n° 130, janvier-mars 1981, p. 63-81.
Dandrey, Patrick, « L’amour est un mal, le guérir est un bien », Littératures Classiques, n°17, 1992, p. 275-294.
- Si l’article fait partie d’un recueil d’articles, il faut mentionner les références de ce recueil en italique et même la personne qui a dirigé ou édité le livre (dir. + prénom + nom de la personne) :
Exemples :
Pasquier, Pierre, « Déclamation dramatique et actio oratoire à l’âge classique en France », (in) L’Acteur en son métier, dir. Didier Souiller et Philippe Baron, éd. Université de Dijon, 1997, p. 143-163
Le Guern, Michel, « Sur la place des questions des styles dans les traités de rhétorique de l’âge classique », (in) Actes du colloque « Qu’est-ce que le style ? », dir. Georges Molinié, Paris, PUF, 1994, p. 581-624.
- Si les citations ou les références concernant un même ouvrage reviennent dans une même partie
Lors de la première occurrence on inscrit :
Nom de l’auteur, Prénom, Titre, Lieu d’édition, Editeur, année, page.
Puis :
Op. cit., + Titre de l’ouvrage, + page.
(Op. cit. signifie : œuvre citée)
Lorsque les passages cités se suivent et sont tous tirés du même livre, il n'est pas nécessaire de répéter à chaque fois les informations sur l'auteur, le titre, le lieu d'édition, l'éditeur et l'année de publication. On procède de la manière suivant dans les notes de bas de page :
Première note :
Nom de l’auteur, Prénom, Titre, Lieu d’édition, Editeur, année, page.
2e note :
Ibid., + page.
3e note :
Id., + page.
Citations et référence à un auteur ou un livre
La citation est l'exacte reproduction des mots ou des phrases d'un auteur
La référence est l'allusion aux travaux, aux thèses ou aux ouvrages d'un auteur.
1) La citation ne doit pas être là pour « meubler », pour décrire. Elle doit être utilisée dans un but explicatif. Ainsi les citations doivent s’inscrire impérativement dans le cadre d’une démonstration.
Aligner citations sur citations ne démontre rien. La citation en soi dit quelque chose mais ne prouve rien si elle ne soutient un discours argumentaire. Il faut donc toujours l’analyser, l’interpréter, et la replacer dans le cadre de l’argumentation. À ne jamais livrer au lecteur de façon brute.
Elle permet de donner au raisonnement un certain dynamisme lorsqu'elle est finement commentée et analysée. En effet, elle permet l'ouverture d'un dialogue avec ce qui est dit par l'auteur. On peut alors nuancer les propos de l'auteur, les contredire, les dénier, les infirmer, les confirmer, les approfondir. La citation est donc extrêmement utile dans une dissertation. Elle est même essentielle dans une discussion.
Il est évident qu’on ne doit jamais recopier un article, un passage dans une dissertation en les faisant passer pour sien. La déontologie veut que l’on signale toute citation ou toute idée d'un auteur, et que l’on donne les références exactes de celle-ci. On peut à la rigueur reformuler une idée (en utilisant ses propres mots), mais l'on doit indiquer clairement que l’on s’inspire de M. Untel et de son ouvrage X, ou de tels travaux.
Attention donc à ne pas plagier qui que ce soit !
Au cours de la rédaction, lorsque l’auteur est vivant, on n’écrit pas :
Monsieur Bidule affirme que…(il y a ici une petite connotation méprisante),
mais plutôt :
Eric Bidule affirme que… (il faut le prénom et le nom).
Quand la personne est morte, très connue, on peut utiliser le nom seul.
Exemple : De Gaulle prononce un discours le 30 mai 1968…;
La citation directe (the 'direct quote'), courte, entre dans le texte. Elle est toujours entre-guillemets, qu’il s’agisse d’un mot ou d’une phrase. Si la dissertation est non manuscrite on indique toujours en note de bas de page les références de cette citation.
Exemple :
La prononciation est complexe en rhétorique, parce qu’elle cherche à traduire la valeur des mots. Comme si le matériau était le double de l’idée exprimée. C'est ce que suggère Dinouart: « cette conformité donne aux choses un degré de force et de vertu (1) ». Les syllabes finales des mots doivent être appuyées pour éviter qu’elles ne soient dérobées quand la voix de l’orateur s’affaiblit.
(1) Abbé Dinouart, L’Eloquence du corps, Paris, C. Hérissant, 1754, p. 163.
Exemple dans une dissertation non manuscrite (in a word processed essay):
D’Aigueberre en 1730 montrera qu’il est encore d’usage, chez les tragédiennes, d’avoir toujours un mouchoir à la main quelque en soit la teneur de la scène :
Jamais une Actrice ne paraît sur le Théâtre sans mouchoir ou sans éventail, ce maintien choque souvent la vraisemblance, Électre & Andromaque qui pleurent toujours doivent être toujours en dispositions d’essuyer leurs larmes ; il n’en est pas de même d’une Princesse qui ne doit être affligée que vers le milieu ou la fin de la Pièce. Cependant on suppose qu’elle pressent sa douleur, elle se précautionne avant la catastrophe, & par symétrie la Confidente se prépare également à ce qu’elle doit le plus ignorer (1).
(1) D’Aigueberre, Seconde Lettre du Souffleur de la Comédie de Rouen, Paris, Tabarie, 1730, p. 68.
Exemple :
Se porter en avant est efficace, mais à condition que ce soit à petits pas, avec mesure, de façon espacée. […] Mais courir çà et là, et, […] se « démener », c’est totalement déplacé. [...] On conseille également, je le sais, de ne pas tourner le dos aux juges tout en se déplaçant, mais de marcher toujours en oblique en ayant les yeux fixés sur le jury. [...] Parfois, cependant, on peut se reculer tout doucement (1) .
(1) Institution oratoire, Livre XI.3, § 126-127, éd. J. Cousin, Paris, Les Belles Lettres, 1979, p. 257.
Enfin, lorsque l’on cite de manière directe un passage et que l’on souhaite attirer l’attention du lecteur sur une phrase ou un mot, on peut le mettre en italique. Cependant il faut indiquer dans la note que l’italique est notre fait et écrire (nous soulignons), à la fin de la note.
Exemple pour cette citation :
Jamais une Actrice ne paraît sur le Théâtre sans mouchoir ou sans éventail, ce maintien choque souvent la vraisemblance, Électre & Andromaque qui pleurent toujours doivent être toujours en dispositions d’essuyer leurs larmes […] (1).
La note de bas de page sera :
(1) D’Aigueberre, Seconde Lettre du Souffleur de la Comédie de Rouen, Paris, Tabarie, 1730, p. 68 (nous soulignons).
2) La référence montre que vous connaissez les travaux d'autres personnes et qu'ils alimentent votre réflexion. Comme la citation, toute référence ne doit pas être gratuite. Elle doit s'inscrire dans la dissertation de manière pertinente.
On peut faire des références, soit de manière directe, soit de manière indirecte. Les guillemets ne sont pas nécessaires, mais le nom de l'auteur ou l'ouvrage le sont. Dans la référence direct, le nom de l'auteur apparaît directement dans la phrase. Dans la référence indirecte, il est mis entre parenthèses.
Exemple de référence directe:
La prononciation est complexe en rhétorique, parce qu’elle cherche à traduire la valeur des mots. Comme si le matériau était le double de l’idée exprimée. Selon Dinouart, l'adéquation parfaite entre le fond et la forme permet de conférer au discours une plus grande force de persuasion (L'Eloquence du Corps, 1754). Les syllabes finales des mots doivent être appuyées pour éviter qu’elles ne soient dérobées quand la voix de l’orateur s’affaiblit.
Exemple de référence indirecte:
La prononciation est complexe en rhétorique, parce qu’elle cherche à traduire la valeur des mots. Comme si le matériau était le double de l’idée exprimée. L'adéquation parfaite entre le fond et la forme permet de conférer au discours une plus grande force de persuasion (Dinouart, L'Eloquence du Corps, 1754). Les syllabes finales des mots doivent être appuyées pour éviter qu’elles ne soient dérobées quand la voix de l’orateur s’affaiblit.
La référence est l'allusion aux travaux, aux thèses ou aux ouvrages d'un auteur.
1) La citation ne doit pas être là pour « meubler », pour décrire. Elle doit être utilisée dans un but explicatif. Ainsi les citations doivent s’inscrire impérativement dans le cadre d’une démonstration.
Aligner citations sur citations ne démontre rien. La citation en soi dit quelque chose mais ne prouve rien si elle ne soutient un discours argumentaire. Il faut donc toujours l’analyser, l’interpréter, et la replacer dans le cadre de l’argumentation. À ne jamais livrer au lecteur de façon brute.
Elle permet de donner au raisonnement un certain dynamisme lorsqu'elle est finement commentée et analysée. En effet, elle permet l'ouverture d'un dialogue avec ce qui est dit par l'auteur. On peut alors nuancer les propos de l'auteur, les contredire, les dénier, les infirmer, les confirmer, les approfondir. La citation est donc extrêmement utile dans une dissertation. Elle est même essentielle dans une discussion.
Il est évident qu’on ne doit jamais recopier un article, un passage dans une dissertation en les faisant passer pour sien. La déontologie veut que l’on signale toute citation ou toute idée d'un auteur, et que l’on donne les références exactes de celle-ci. On peut à la rigueur reformuler une idée (en utilisant ses propres mots), mais l'on doit indiquer clairement que l’on s’inspire de M. Untel et de son ouvrage X, ou de tels travaux.
Attention donc à ne pas plagier qui que ce soit !
Au cours de la rédaction, lorsque l’auteur est vivant, on n’écrit pas :
Monsieur Bidule affirme que…(il y a ici une petite connotation méprisante),
mais plutôt :
Eric Bidule affirme que… (il faut le prénom et le nom).
Quand la personne est morte, très connue, on peut utiliser le nom seul.
Exemple : De Gaulle prononce un discours le 30 mai 1968…;
La citation directe (the 'direct quote'), courte, entre dans le texte. Elle est toujours entre-guillemets, qu’il s’agisse d’un mot ou d’une phrase. Si la dissertation est non manuscrite on indique toujours en note de bas de page les références de cette citation.
- Si la citation est courte (une phrase), on peut l’inclure dans le corps du texte :
Exemple :
La prononciation est complexe en rhétorique, parce qu’elle cherche à traduire la valeur des mots. Comme si le matériau était le double de l’idée exprimée. C'est ce que suggère Dinouart: « cette conformité donne aux choses un degré de force et de vertu (1) ». Les syllabes finales des mots doivent être appuyées pour éviter qu’elles ne soient dérobées quand la voix de l’orateur s’affaiblit.
(1) Abbé Dinouart, L’Eloquence du corps, Paris, C. Hérissant, 1754, p. 163.
- Si la citation est longue ('the block quotation'), on crée spécialement un paragraphe, que l’on démarque bien (caractères plus petits).
Exemple dans une dissertation non manuscrite (in a word processed essay):
D’Aigueberre en 1730 montrera qu’il est encore d’usage, chez les tragédiennes, d’avoir toujours un mouchoir à la main quelque en soit la teneur de la scène :
Jamais une Actrice ne paraît sur le Théâtre sans mouchoir ou sans éventail, ce maintien choque souvent la vraisemblance, Électre & Andromaque qui pleurent toujours doivent être toujours en dispositions d’essuyer leurs larmes ; il n’en est pas de même d’une Princesse qui ne doit être affligée que vers le milieu ou la fin de la Pièce. Cependant on suppose qu’elle pressent sa douleur, elle se précautionne avant la catastrophe, & par symétrie la Confidente se prépare également à ce qu’elle doit le plus ignorer (1).
(1) D’Aigueberre, Seconde Lettre du Souffleur de la Comédie de Rouen, Paris, Tabarie, 1730, p. 68.
- Lorsque l’on la citation est incomplète (quand par exemple on omet certains mots), il faut dès lors le signaler en mettant trois petits points entre-crochets.
Exemple :
Se porter en avant est efficace, mais à condition que ce soit à petits pas, avec mesure, de façon espacée. […] Mais courir çà et là, et, […] se « démener », c’est totalement déplacé. [...] On conseille également, je le sais, de ne pas tourner le dos aux juges tout en se déplaçant, mais de marcher toujours en oblique en ayant les yeux fixés sur le jury. [...] Parfois, cependant, on peut se reculer tout doucement (1) .
(1) Institution oratoire, Livre XI.3, § 126-127, éd. J. Cousin, Paris, Les Belles Lettres, 1979, p. 257.
Enfin, lorsque l’on cite de manière directe un passage et que l’on souhaite attirer l’attention du lecteur sur une phrase ou un mot, on peut le mettre en italique. Cependant il faut indiquer dans la note que l’italique est notre fait et écrire (nous soulignons), à la fin de la note.
Exemple pour cette citation :
Jamais une Actrice ne paraît sur le Théâtre sans mouchoir ou sans éventail, ce maintien choque souvent la vraisemblance, Électre & Andromaque qui pleurent toujours doivent être toujours en dispositions d’essuyer leurs larmes […] (1).
La note de bas de page sera :
(1) D’Aigueberre, Seconde Lettre du Souffleur de la Comédie de Rouen, Paris, Tabarie, 1730, p. 68 (nous soulignons).
2) La référence montre que vous connaissez les travaux d'autres personnes et qu'ils alimentent votre réflexion. Comme la citation, toute référence ne doit pas être gratuite. Elle doit s'inscrire dans la dissertation de manière pertinente.
On peut faire des références, soit de manière directe, soit de manière indirecte. Les guillemets ne sont pas nécessaires, mais le nom de l'auteur ou l'ouvrage le sont. Dans la référence direct, le nom de l'auteur apparaît directement dans la phrase. Dans la référence indirecte, il est mis entre parenthèses.
Exemple de référence directe:
La prononciation est complexe en rhétorique, parce qu’elle cherche à traduire la valeur des mots. Comme si le matériau était le double de l’idée exprimée. Selon Dinouart, l'adéquation parfaite entre le fond et la forme permet de conférer au discours une plus grande force de persuasion (L'Eloquence du Corps, 1754). Les syllabes finales des mots doivent être appuyées pour éviter qu’elles ne soient dérobées quand la voix de l’orateur s’affaiblit.
Exemple de référence indirecte:
La prononciation est complexe en rhétorique, parce qu’elle cherche à traduire la valeur des mots. Comme si le matériau était le double de l’idée exprimée. L'adéquation parfaite entre le fond et la forme permet de conférer au discours une plus grande force de persuasion (Dinouart, L'Eloquence du Corps, 1754). Les syllabes finales des mots doivent être appuyées pour éviter qu’elles ne soient dérobées quand la voix de l’orateur s’affaiblit.