(c) Fabien Queloz
Marivaux n’en finit plus d’être dépoussiéré. Au théâtre de l’Atalante, le mois dernier, c’était par des comédiens franco-suisses qui reprenaient L’Epreuve et Les Acteurs de bonne foi, deux pièces en un acte qui brodent sur l’amour, l’argent et les faux-semblants.
Ces représentations étaient l’occasion de découvrir un valet de comédie exceptionnel : Frank Michaux, successivement Frontin, déguisé en maître pour éprouver le désintéressement d’une jeune fille, puis Merlin, metteur en scène d’une comédie dans la comédie qui a bien du souci avec ses acteurs amateurs. Le reste de la distribution était au diapason, à l’exception du metteur en scène de la seconde pièce, Robert Bouvier, moins crédible en aristocrate élégant qu’en balourd benêt, en metteur en scène… et en canard sauvage.
Dans des costume métissés d’anachronismes assumés (Frontin semblait sorti tout botté d’un portrait de Gainsborough, Angélique, court vêtue, d’un film de Vadim) et des décors très simples mais séduisants, les dix acteurs se poursuivent et se repoussent, au gré de jeux de dupes d’autant plus drôles qu’ils sont cruels, dans le plus pur style marivaudien. Cela finit bien, évidemment, même si on peut frémir à imaginer la réaction d’un public scolaire au final chorégraphié de la première pièce…
Il est à espérer que ces deux pièces continueront leur tournée avec succès, dans des salles plus grandes pour accueillir décemment le volume sonore des plaintes et des joies de ces personnages en quête de bonheur.
Compte rendu par Noémie Courtès.
Marivaux, L’Epreuve et Les Acteurs de bonne foi.
Compagnie Agathe Alexis et la Compagnie du Passage.
Mise en scène Agathe Alexis et Robert Bouvier.
Documents en ligne (dont les dates de la tournée) : http://www.compagniedupassage.ch
DVD du spectacle disponible : diffusion@compagniedupassage.ch
Ces représentations étaient l’occasion de découvrir un valet de comédie exceptionnel : Frank Michaux, successivement Frontin, déguisé en maître pour éprouver le désintéressement d’une jeune fille, puis Merlin, metteur en scène d’une comédie dans la comédie qui a bien du souci avec ses acteurs amateurs. Le reste de la distribution était au diapason, à l’exception du metteur en scène de la seconde pièce, Robert Bouvier, moins crédible en aristocrate élégant qu’en balourd benêt, en metteur en scène… et en canard sauvage.
Dans des costume métissés d’anachronismes assumés (Frontin semblait sorti tout botté d’un portrait de Gainsborough, Angélique, court vêtue, d’un film de Vadim) et des décors très simples mais séduisants, les dix acteurs se poursuivent et se repoussent, au gré de jeux de dupes d’autant plus drôles qu’ils sont cruels, dans le plus pur style marivaudien. Cela finit bien, évidemment, même si on peut frémir à imaginer la réaction d’un public scolaire au final chorégraphié de la première pièce…
Il est à espérer que ces deux pièces continueront leur tournée avec succès, dans des salles plus grandes pour accueillir décemment le volume sonore des plaintes et des joies de ces personnages en quête de bonheur.
Compte rendu par Noémie Courtès.
Marivaux, L’Epreuve et Les Acteurs de bonne foi.
Compagnie Agathe Alexis et la Compagnie du Passage.
Mise en scène Agathe Alexis et Robert Bouvier.
Documents en ligne (dont les dates de la tournée) : http://www.compagniedupassage.ch
DVD du spectacle disponible : diffusion@compagniedupassage.ch