
(c) PuzzleBachelorJA
La Maison de la culture du Japon à Paris a proposé aux spectateurs français la possibilité de découvrir l’un de ses plus célèbres comiques actuels : Kentarô Kobayashi. Très connu à la télévision comme membre du duo Rhamens, il s’est produit pendant trois jours en solo, dans un spectacle sans paroles (les rares calligraphies japonaises nécessaires étaient traduites), tout en poésie et en humour léger.
En noir et blanc, appuyé par des vidéos d’une grande précision graphique, le personnage de Potsunen (celui qui s’ennuie) conte avec ironie et tendresse les lieux communs (le mont Fuji y occupe une grande place !) de la culture nippone à grand renfort de tangrams, et sa vie un peu loufoque, dans un appartement qui n’en finit pas d’être séparé de l’extérieur par des cadres de fenêtres et de portes qui se multiplient à l’infini. Les sketches sont parfois téléphonés – au sens propre – et très cadrés – non moins littéralement –, parfois seulement bruités (la bande-son électronique est extrêmement efficace). Le tout est énergique, voire énergétique, et poétique.
Le publie était ravi et transporté par cette échappée digne de Mary Poppins dans une autre dimension, onirique et bicolore.
Compte rendu par Noémie Courtès.
Paris, Maison de la culture du Japon, Potsunen, du 14 au 16 juin 2012.
Dossier de presse :
http://www.mcjp.fr/francais/spectacles/kentaro-kobayashi-potsunen-2012-p-377/kentaro-kobayashi-potsunen-2012-p
En noir et blanc, appuyé par des vidéos d’une grande précision graphique, le personnage de Potsunen (celui qui s’ennuie) conte avec ironie et tendresse les lieux communs (le mont Fuji y occupe une grande place !) de la culture nippone à grand renfort de tangrams, et sa vie un peu loufoque, dans un appartement qui n’en finit pas d’être séparé de l’extérieur par des cadres de fenêtres et de portes qui se multiplient à l’infini. Les sketches sont parfois téléphonés – au sens propre – et très cadrés – non moins littéralement –, parfois seulement bruités (la bande-son électronique est extrêmement efficace). Le tout est énergique, voire énergétique, et poétique.
Le publie était ravi et transporté par cette échappée digne de Mary Poppins dans une autre dimension, onirique et bicolore.
Compte rendu par Noémie Courtès.
Paris, Maison de la culture du Japon, Potsunen, du 14 au 16 juin 2012.
Dossier de presse :
http://www.mcjp.fr/francais/spectacles/kentaro-kobayashi-potsunen-2012-p-377/kentaro-kobayashi-potsunen-2012-p