(c) Anik Rubinfajer
Prix de la critique 2010 pour ce seul en scène, Dominique Rongvaux revient du 2 mai au 1er juillet au théâtre de Belleville.
A partir de l’opuscule « Eloge de l’oisiveté » (en anglais « In Praise of Idleness » ; 1932) du logicien, prix Nobel de littérature en 1950, Bertrand Russel, Rongvaux articule sa propre expérience de diplômé (manqué) en management et différents textes (dont une fable de La Fontaine et les écrits de Denis Grozdanovitch) autour de la place du travail dans notre société. Le propos est grave, à l’heure des suicides dans différentes sociétés, des RTT et de la nécessité proclamée lors de la présente campagne électorale d’un nouveau modèle économique. Le ton est cependant narquois, parfois sarcastique, le plus souvent enlevé et drôle.
A partir de l’opuscule « Eloge de l’oisiveté » (en anglais « In Praise of Idleness » ; 1932) du logicien, prix Nobel de littérature en 1950, Bertrand Russel, Rongvaux articule sa propre expérience de diplômé (manqué) en management et différents textes (dont une fable de La Fontaine et les écrits de Denis Grozdanovitch) autour de la place du travail dans notre société. Le propos est grave, à l’heure des suicides dans différentes sociétés, des RTT et de la nécessité proclamée lors de la présente campagne électorale d’un nouveau modèle économique. Le ton est cependant narquois, parfois sarcastique, le plus souvent enlevé et drôle.
(c) Anik Rubinfajer
Costumé en Bertrand Russel, affublé de sa pipe et calé dans son fauteuil, le comédien expose le problème : « Il y a deux sortes de travail : le premier consiste à déplacer une certaine quantité de matière se trouvant à la surface de la terre ou dans le sol ; le second, à dire à quelqu'un d’autre de le faire. » Alors, que faire ? s’acharner à travailler jusqu’à s’éreinter ? ou travailler moins pour libérer ce temps d’otium que privilégiaient les Grecs antiques ? Comment parvenir à équilibrer les contraintes de notre vie moderne et conserver notre humanité ? Le spectacle propose autant d’utopie que de bon sens, fait autant rire qu’il met mal à l’aise. En tout cas, il n’est pas une perte de notre temps si précieux, puisqu’on passe un bon moment et qu’il continue à faire réfléchir une fois le rideau tombé.
Compte rendu par Noémie Courtès.
Paris, Théâtre de Belleville, du 2 mai au 1er juillet 2012.
Dossier et documents en ligne : http://www.dominiquerongvaux.com/
Extraits : http://www.youtube.com/watch?v=JeGzC6_z2sU
Extraits et entretien : http://www.theatre-video.net/video/Eloge-de-l-oisivete-entretien-avec-Dominique-Rongvaux
Texte de B. Russell (en anglais) : http://www.zpub.com/notes/idle.html
La fabrique d’épingles d’Adam Smith : http://renoirclioblog.over-blog.com/article-23763817.html
Compte rendu par Noémie Courtès.
Paris, Théâtre de Belleville, du 2 mai au 1er juillet 2012.
Dossier et documents en ligne : http://www.dominiquerongvaux.com/
Extraits : http://www.youtube.com/watch?v=JeGzC6_z2sU
Extraits et entretien : http://www.theatre-video.net/video/Eloge-de-l-oisivete-entretien-avec-Dominique-Rongvaux
Texte de B. Russell (en anglais) : http://www.zpub.com/notes/idle.html
La fabrique d’épingles d’Adam Smith : http://renoirclioblog.over-blog.com/article-23763817.html
(c) Anik Rubinfajer