Pour quelques jours encore, le Musée des Arts décoratifs accueille une exposition particulièrement brillante : Van Cleef et Arpels, L’Art de la haute joaillerie. La Grande Nef du musée est colonisée par des cascades des diamants, des essaims d’insectes, des brassées de fleurs… plus de 500 bijoux créés par le savoir-faire d’une maison fondée en 1906.
La présentation est particulièrement soignée : le parcours est organisé chronologiquement et on voit très bien la corrélation entre l’époque et le style (les œuvres de temps de guerre s’opposent radicalement aux parures des temps d’abondance, voire d’exubérance, même si le luxe poursuit sa carrière envers et contre tout) et le curieux peut demander des explications à des hôtesses très prévenantes. L’exposition est également ponctuée de photographies de personnalités qui portent les bijoux présentés en regard, dans de grandes colonnes laiteuses doucement éclairées, et comme en suspension : Grace Kelly et ses perles de fiançailles, la duchesse de Winsor et sa parure Zip, Elizabeth Taylor et ses joyaux rutilants… jusqu’à la récente tiare transformable (une autre caractéristique du travail-maison) de SAS la princesse Charlène de Monaco. La présentation se complète de panneaux numériques et de vidéos sur la vie des ateliers et les nouveautés techniques qui ont émaillé un siècle de création haut de gamme : le serti mystérieux en particulier n’a plus de secret pour vous lorsque vous partez, épuisé après avoir longuement admiré toutes ces merveilles. Pour des raisons de sécurité, il n’y a en effet pas de siège pour se reposer…
Paris, Musée des Arts décoratifs, jusqu’au 10 février.
Site très complet en ligne (diaporamas, historiques, dépliants téléchargeables…) : http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/accueil-292/une-486/francais/arts-decoratifs/expositions-23/actuellement/dans-la-nef/van-cleef-arpels-l-art-de-la-haute/
Site dédié de l’exposition : http://www.artdelahautejoaillerie-vancleefarpels.com/
La présentation est particulièrement soignée : le parcours est organisé chronologiquement et on voit très bien la corrélation entre l’époque et le style (les œuvres de temps de guerre s’opposent radicalement aux parures des temps d’abondance, voire d’exubérance, même si le luxe poursuit sa carrière envers et contre tout) et le curieux peut demander des explications à des hôtesses très prévenantes. L’exposition est également ponctuée de photographies de personnalités qui portent les bijoux présentés en regard, dans de grandes colonnes laiteuses doucement éclairées, et comme en suspension : Grace Kelly et ses perles de fiançailles, la duchesse de Winsor et sa parure Zip, Elizabeth Taylor et ses joyaux rutilants… jusqu’à la récente tiare transformable (une autre caractéristique du travail-maison) de SAS la princesse Charlène de Monaco. La présentation se complète de panneaux numériques et de vidéos sur la vie des ateliers et les nouveautés techniques qui ont émaillé un siècle de création haut de gamme : le serti mystérieux en particulier n’a plus de secret pour vous lorsque vous partez, épuisé après avoir longuement admiré toutes ces merveilles. Pour des raisons de sécurité, il n’y a en effet pas de siège pour se reposer…
Paris, Musée des Arts décoratifs, jusqu’au 10 février.
Site très complet en ligne (diaporamas, historiques, dépliants téléchargeables…) : http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/accueil-292/une-486/francais/arts-decoratifs/expositions-23/actuellement/dans-la-nef/van-cleef-arpels-l-art-de-la-haute/
Site dédié de l’exposition : http://www.artdelahautejoaillerie-vancleefarpels.com/
