Auréolée de quatre nominations aux Molières 2011 et du prix du Jeune Talent Masculin pour Guillaume Marquet dans le rôle de Rédillon, la mise en scène de Philippe Adrien du Dindon de Feydeau continue à faire rire jusqu’au 23 octobre à la Cartoucherie de Vincennes.
Toute la compagnie rivalise de virtuosité et d’énergie pour porter et dépoussiérer (sans trop) le texte de ce bon vieux vaudeville. Enfin une production où être à moitié nu sur scène et se rouler par terre prend tout son sens !
La mécanique délirante (comment faire s’entrecroiser cinq couples de tous âges et toutes conditions) de Feydeau trouve un nouveau souffle, hilarant jusqu’au salut, grâce à l’enthousiasme des douze comédiens et au talent du metteur en scène, mais également grâce une utilisation du plateau circulaire pertinente et bien dosée. Le jeu sur les portes qui s’ouvrent et qui se ferment, qui claquent, qui voilent et qui dévoilent est tout particulièrement remarquable. Dans ces chassés-croisés pétulants, les répliques font mouche (un « menteuse ! » est sublime de vérité, adressé à une chaise par une Alix Poisson – Lucienne Vatelin – délicieuse et toute en jambes aguicheuses) et la pratique judiciaire d’un autre âge (le « constat d’adultère ») devient oniriquement drôle.
Pendant deux heures vingt sans entracte, le dérèglement du monde va bon train, pour mieux satiriser la frénésie des désirs débridés.
Noémie Courtès.
Vincennes, Cartoucherie, théâtre de La Tempête, jusqu’au 23 octobre.
Réservations : 01 43 28 36 36
Toute la compagnie rivalise de virtuosité et d’énergie pour porter et dépoussiérer (sans trop) le texte de ce bon vieux vaudeville. Enfin une production où être à moitié nu sur scène et se rouler par terre prend tout son sens !
La mécanique délirante (comment faire s’entrecroiser cinq couples de tous âges et toutes conditions) de Feydeau trouve un nouveau souffle, hilarant jusqu’au salut, grâce à l’enthousiasme des douze comédiens et au talent du metteur en scène, mais également grâce une utilisation du plateau circulaire pertinente et bien dosée. Le jeu sur les portes qui s’ouvrent et qui se ferment, qui claquent, qui voilent et qui dévoilent est tout particulièrement remarquable. Dans ces chassés-croisés pétulants, les répliques font mouche (un « menteuse ! » est sublime de vérité, adressé à une chaise par une Alix Poisson – Lucienne Vatelin – délicieuse et toute en jambes aguicheuses) et la pratique judiciaire d’un autre âge (le « constat d’adultère ») devient oniriquement drôle.
Pendant deux heures vingt sans entracte, le dérèglement du monde va bon train, pour mieux satiriser la frénésie des désirs débridés.
Noémie Courtès.
Vincennes, Cartoucherie, théâtre de La Tempête, jusqu’au 23 octobre.
Réservations : 01 43 28 36 36