
Notre démarche a pour but de promouvoir une approche globalement humaniste plutôt que strictement scientifique dans l’étude de la question, de plus en plus centrale dans nos sociétés, du vieillissement. Un des enjeux essentiels de ce colloque est de provoquer un dialogue, à partir de l’oeuvre de Beckett, entre «gens de théâtre» et psychologues, spécialistes de la littérature et thérapeutes, acteurs et philosophes…
L’oeuvre de Beckett apparaît en effet comme un vecteur privilégié pour aborder la question du vieillir en tant qu’objet de recherche interdisciplinaire, traversant le vaste champ de ce qu’on peut appeler les Humanités. Le savoir anthropologique proposé par ses fictions peut inspirer une réflexion sur les usages et pratiques du vieillir. Elles nous permettent d’appréhender les processus d’adaptation à une mémoire qui vacille, à une mobilité physique et mentale réduite, à l’angoissante proximité de la mort.
Pourtant — au rebours de l’impression première qui porterait à accorder une place prépondérante à diverses formes de déchéance —, on serait plutôt frappé par l’étonnante vitalité, y compris dans l’infirmité, de ses personnages âgés, et par l’omniprésence, à leurs côtés ou dans leur imaginaire, de l’enfance.
Nous explorerons, au cours de ces deux jours, un certain nombre d’axes de réflexion, à la croisée des chemins disciplinaires : infirmité du langage et réinvention du langage, mémoire et oubli, âge et émotions, et aussi : le vieillir comme art de l’espace, comme question de genre, comme éloge de l’échec…
Contact : joelle.chambon@univ-montp3.fr
Informations et programme sur : http://rirra21.upv.univ-montp3.fr/
Tel + 33 (0)6 76 21 82 42
L’oeuvre de Beckett apparaît en effet comme un vecteur privilégié pour aborder la question du vieillir en tant qu’objet de recherche interdisciplinaire, traversant le vaste champ de ce qu’on peut appeler les Humanités. Le savoir anthropologique proposé par ses fictions peut inspirer une réflexion sur les usages et pratiques du vieillir. Elles nous permettent d’appréhender les processus d’adaptation à une mémoire qui vacille, à une mobilité physique et mentale réduite, à l’angoissante proximité de la mort.
Pourtant — au rebours de l’impression première qui porterait à accorder une place prépondérante à diverses formes de déchéance —, on serait plutôt frappé par l’étonnante vitalité, y compris dans l’infirmité, de ses personnages âgés, et par l’omniprésence, à leurs côtés ou dans leur imaginaire, de l’enfance.
Nous explorerons, au cours de ces deux jours, un certain nombre d’axes de réflexion, à la croisée des chemins disciplinaires : infirmité du langage et réinvention du langage, mémoire et oubli, âge et émotions, et aussi : le vieillir comme art de l’espace, comme question de genre, comme éloge de l’échec…
Contact : joelle.chambon@univ-montp3.fr
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