Le projet est d’étudier l’ensemble de l’œuvre théâtrale de Mérimée et, plus largement, ses rapports au théâtre. Sont donc envisageables des études portant sur :
· Les propres pièces de Mérimée : le Théâtre de Clara Gazul bien sûr, mais aussi La Jaquerie, La Famille de Carvajal, Les Mécontents (dans Mosaïque), Les deux Héritages, Les Débuts d’un aventurier, ainsi que sa traduction-adaptation, L’Inspecteur général (Gogol).
· Leur contextualisation dans un moment de renouvellement sans précédent du théâtre, leur rapport aux principes esthétiques et dramaturgiques du moment : le Théâtre de Clara Gazul est indissociable des réflexions sur le renouvellement théâtral sous la Restauration qu’un Stendhal appelle de ses vœux dans Racine et Shakespeare et dont on débat dans le salon de Delécluze ou dans les colonnes de plusieurs journaux contemporains, tel Le Globe. La Jaquerie se comprend dans l’efflorescence des « scènes historiques », que pratique également, au même moment, un Ludovic Vitet.
· Ce qui relie Mérimée à des formes et esthétiques préexistantes (le mélodrame et la comédie par exemple) et ce qui, d’un même mouvement, le sépare radicalement du drame romantique tel qu’un Victor Hugo ou un Alexandre Dumas le penseront et l’illustreront.
· Les rapports de Mérimée avec telle ou telle figure importante de la vie théâtrale : de Théodore Leclercq (avec Les Mécontents, mais aussi l’article nécrologique que Mérimée lui consacre) ou d’Emile Augier, avec qui Mérimée entretient une correspondance assez riche.
· Les principales références intertextuelles qui marquent sa réflexion sur le genre dramatique : le théâtre espagnol notamment (mais pas seulement), fondamental dans le Théâtre de Clara Gazul et évoqué à plusieurs reprises dans les Mélanges historiques et littéraires.
· L’évolution de la propre pratique de Mérimée, qui, après la « révolution » de Clara Gazul (le mot est de Balzac), a tendance à se re-classiciser avec une pièce comme Les Débuts d’un aventurier.
· Les liens qui unissent la production dramatique au reste de l’œuvre de Mérimée.
· Sans oublier les représentations des pièces de Mérimée, lorsqu’on en a gardé trace. Notamment le rôle de Mérimée dans la vie mondaine à Compiègne, qui fait une large place au théâtre.
Les propositions de communications, d’une quinzaine de lignes, accompagnées d’une présentation bio-bibliographique, sont à envoyer pour le 15 avril à Xavier Bourdenet : (xavier.bourdenet@espe-paris.fr) et Florence Naugrette (Florence.Naugrette_Maurice@paris-sorbonne.fr).
Comité scientifique : Xavier Bourdenet (ESPE de Paris / Université Paris-Sorbonne), Antonia Fonyi (CNRS / Paris III, Société Mérimée), Sylvain Ledda (Université de Rouen), Florence Naugrette (Université Paris-Sorbonne).
· Les propres pièces de Mérimée : le Théâtre de Clara Gazul bien sûr, mais aussi La Jaquerie, La Famille de Carvajal, Les Mécontents (dans Mosaïque), Les deux Héritages, Les Débuts d’un aventurier, ainsi que sa traduction-adaptation, L’Inspecteur général (Gogol).
· Leur contextualisation dans un moment de renouvellement sans précédent du théâtre, leur rapport aux principes esthétiques et dramaturgiques du moment : le Théâtre de Clara Gazul est indissociable des réflexions sur le renouvellement théâtral sous la Restauration qu’un Stendhal appelle de ses vœux dans Racine et Shakespeare et dont on débat dans le salon de Delécluze ou dans les colonnes de plusieurs journaux contemporains, tel Le Globe. La Jaquerie se comprend dans l’efflorescence des « scènes historiques », que pratique également, au même moment, un Ludovic Vitet.
· Ce qui relie Mérimée à des formes et esthétiques préexistantes (le mélodrame et la comédie par exemple) et ce qui, d’un même mouvement, le sépare radicalement du drame romantique tel qu’un Victor Hugo ou un Alexandre Dumas le penseront et l’illustreront.
· Les rapports de Mérimée avec telle ou telle figure importante de la vie théâtrale : de Théodore Leclercq (avec Les Mécontents, mais aussi l’article nécrologique que Mérimée lui consacre) ou d’Emile Augier, avec qui Mérimée entretient une correspondance assez riche.
· Les principales références intertextuelles qui marquent sa réflexion sur le genre dramatique : le théâtre espagnol notamment (mais pas seulement), fondamental dans le Théâtre de Clara Gazul et évoqué à plusieurs reprises dans les Mélanges historiques et littéraires.
· L’évolution de la propre pratique de Mérimée, qui, après la « révolution » de Clara Gazul (le mot est de Balzac), a tendance à se re-classiciser avec une pièce comme Les Débuts d’un aventurier.
· Les liens qui unissent la production dramatique au reste de l’œuvre de Mérimée.
· Sans oublier les représentations des pièces de Mérimée, lorsqu’on en a gardé trace. Notamment le rôle de Mérimée dans la vie mondaine à Compiègne, qui fait une large place au théâtre.
Les propositions de communications, d’une quinzaine de lignes, accompagnées d’une présentation bio-bibliographique, sont à envoyer pour le 15 avril à Xavier Bourdenet : (xavier.bourdenet@espe-paris.fr) et Florence Naugrette (Florence.Naugrette_Maurice@paris-sorbonne.fr).
Comité scientifique : Xavier Bourdenet (ESPE de Paris / Université Paris-Sorbonne), Antonia Fonyi (CNRS / Paris III, Société Mérimée), Sylvain Ledda (Université de Rouen), Florence Naugrette (Université Paris-Sorbonne).