L’enfant balaya sa peur d’un revers de la main
Après le chagrin tari par l’effort de survie
Il regarda le ciel
Qui séchait
Et à nouveau
L’azur emplit ses grands yeux d’enfants
La pluie soudainement s’était arrêtée
Frappée par toutes ces choses
Qui se déroulaient à terre
À terme
Au pied de l’arc-en-ciel
La guerre continuait
Moderne aux frappes pointues chirurgicale
Ciblant les dépôts les entrepôts
Civils pris entre deux feux entre les balles
Hachurant le ciel meurtrissant l’atmosphère
De sons sifflants et stridents
L’enfant hébété resta un moment perdu
À contempler la toile grisonnante de la ville
Gris foncé sur fond ensoleillé
Comme à la veille des grands orages des giboulées
Des éclairs flamboyants mêlés à l’humidité
Des comètes effleurant les gratte-ciels
Des grillons chantant sans interruption
Des décharges croisant les ailes des moineaux
S’enfuyant à tire-d’aile à toutes volées
Puis il tomba
Non loin du cameraman
Qui assistait triste spectateur
Enfermant le meurtre dans l’image fugitive
De la mortuaire seconde instantané exclusif
L’enfant s’effondra alors qu’il plissait les yeux
Pour humer l’air du soir
L’air embaumé par les fleurs de la mi-saison
Touché en pleine tête
Le bras tombant le sang giclant
Le long de son corps
Dans ses yeux le reflet de l’arc-en-ciel
Aux éclats mordorés par l’eau salée
Après le chagrin tari par l’effort de survie
Il regarda le ciel
Qui séchait
Et à nouveau
L’azur emplit ses grands yeux d’enfants
La pluie soudainement s’était arrêtée
Frappée par toutes ces choses
Qui se déroulaient à terre
À terme
Au pied de l’arc-en-ciel
La guerre continuait
Moderne aux frappes pointues chirurgicale
Ciblant les dépôts les entrepôts
Civils pris entre deux feux entre les balles
Hachurant le ciel meurtrissant l’atmosphère
De sons sifflants et stridents
L’enfant hébété resta un moment perdu
À contempler la toile grisonnante de la ville
Gris foncé sur fond ensoleillé
Comme à la veille des grands orages des giboulées
Des éclairs flamboyants mêlés à l’humidité
Des comètes effleurant les gratte-ciels
Des grillons chantant sans interruption
Des décharges croisant les ailes des moineaux
S’enfuyant à tire-d’aile à toutes volées
Puis il tomba
Non loin du cameraman
Qui assistait triste spectateur
Enfermant le meurtre dans l’image fugitive
De la mortuaire seconde instantané exclusif
L’enfant s’effondra alors qu’il plissait les yeux
Pour humer l’air du soir
L’air embaumé par les fleurs de la mi-saison
Touché en pleine tête
Le bras tombant le sang giclant
Le long de son corps
Dans ses yeux le reflet de l’arc-en-ciel
Aux éclats mordorés par l’eau salée