La compagnie Alcandre présente tous les mercredis jusqu’en juin la totalité des tragédies de Racine… en 1h 15 d’un spectacle échevelé mais parfaitement fidèle aux originaux.
Tout y passe, des monologues les plus célèbres (histoire de faire briller cinq comédiens à la diction excellente) à celui du hallebardier inconnu, des intrigues complexes aux scènes à faire inventées par Racine pour faire pièce à Molière et Corneille.
De fait, Racine prend la parole, se défend, attaque et contre-attaque, en attendant l’impossible TH. qui est monstrueusement en retard… Et que les comédiens évoquent la quintessence des onze tragédies, qui sur une musique de film d’horreur (Athalie), qui en ombres chinoises (Iphigénie), etc.
C’est drôle et intelligent, à la fois iconoclaste et respectueux. Le metteur en scène, Serge Bourhis, a su jouer allègrement avec les codes classiques, devenus poussiéreux et relégués au fin fond des salles de classe, comme avec ceux, plus partagés aujourd’hui, du cinéma ou de la télévision. Les acteurs sont aussi à l’aise en toge qu’en vêtements de sport et d’un enthousiasme communicatif. Le public découvre Alexandre ou La Thébaïde, redécouvre Phèdre et Andromaque, et rit de bon cœur à la macédoine des autres chefs d’œuvre raciniens… On ne regrette guère que l’absence des Plaideurs… ouaf !
Un spectacle à recommander sans modération pour tout public.
Noémie Courtès
Paris, Essaion Théâtre, jusqu’au 24 juin. Séances supplémentaires les vendredis 13 et 27 ainsi que le samedi 28 février.
www.lacompagniealcandre.com/spectacles/racine-par-la-racine/
Tout y passe, des monologues les plus célèbres (histoire de faire briller cinq comédiens à la diction excellente) à celui du hallebardier inconnu, des intrigues complexes aux scènes à faire inventées par Racine pour faire pièce à Molière et Corneille.
De fait, Racine prend la parole, se défend, attaque et contre-attaque, en attendant l’impossible TH. qui est monstrueusement en retard… Et que les comédiens évoquent la quintessence des onze tragédies, qui sur une musique de film d’horreur (Athalie), qui en ombres chinoises (Iphigénie), etc.
C’est drôle et intelligent, à la fois iconoclaste et respectueux. Le metteur en scène, Serge Bourhis, a su jouer allègrement avec les codes classiques, devenus poussiéreux et relégués au fin fond des salles de classe, comme avec ceux, plus partagés aujourd’hui, du cinéma ou de la télévision. Les acteurs sont aussi à l’aise en toge qu’en vêtements de sport et d’un enthousiasme communicatif. Le public découvre Alexandre ou La Thébaïde, redécouvre Phèdre et Andromaque, et rit de bon cœur à la macédoine des autres chefs d’œuvre raciniens… On ne regrette guère que l’absence des Plaideurs… ouaf !
Un spectacle à recommander sans modération pour tout public.
Noémie Courtès
Paris, Essaion Théâtre, jusqu’au 24 juin. Séances supplémentaires les vendredis 13 et 27 ainsi que le samedi 28 février.
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